ERSTEIN |
Parti : au premier de gueules à la bande d'argent côtoyée de deux
cotices fleuronnées du même, au second d'azur au grand portail classique
d'église de deux tours d'or, celle de dextre sommée d'une croisette du
même, le tout ouvert de deux portes.
Le motif illustre l'appartenance de la ville d'une part au Landgrave de Basse-Alsace Sigisbert de Werd et d'autre part à l'abbaye bénédictine connue depuis le Moyen Age.
FRIBOURG |
D'argent à une croix de gueules.
La ville a été fondée en 1120 par le duc Conrad Ier de Zähringen qui lui
a octroyé le statut de ville libre, d’où son nom (frei : libre, burg :
bourg, cité fortifiée)
La ville passa sous la suzeraineté de l'Autriche antérieure en 1368.
En 1679, le traité de Nimègue donna la ville à la France. Louis XIV la fit fortifier par le maréchal Vauban.
Lors
du traité de Ryswick, en 1697, la ville revint à l’Autriche. Elle
changea encore plusieurs fois de souveraineté pour devenir
définitivement badoise en 1806.
GUEBWILLER |
D'argent au bonnet albanais de gueules rebrassé d'azur.
Guebwiller devient française en 1648 suite à la ratification du traité de Munster.
Le blason date du XVIe siècle,
confirmé en 1697 par une ordonnance de Louis XIV. Selon une légende, il
ferait référence à la venue de populations albanaises, arrivées pour
travailler dans les vignes. L'abbé Charles Braun (1820-1877) a avancé
l'hypothèse d'une confusion linguistique.
HAGUENAU |
D'azur à la quintefeuille d'argent boutonnée de gueules.
Les
armes d'Haguenau sous le 1er Empire se blasonnaient ainsi : "D'azur à
la quintefeuille en abîme d'argent, boutonnée de gueules ; franc
quartier des villes de seconde classe".
Les armes de Haguenau ont été établies d'après les sceaux de l'ancienne ville impériale qui fut fondée vers 1115 par Frédéric de Hohenstaufen, dit le Borgne, père de Frédéric Barberousse. Frédéric Ier,
dit Barberousse, empereur du Saint Empire romain germanique, rédigea la
charte de Haguenau, qui octroyait à la cité un certain nombre de droits
et privilèges.
De sable au lion d'or, couronné, lampassé et armé de gueules, sur trois monts de sinople.
HEIDELBERG |
Le nom de « Heidelberg » provient peut-être de Heidelbeere qui veut dire myrtille en allemand (Heidelbeera en alsacien haut-rhinois et Heidelbeer en alsacien bas-rhinois) et de Berg
qui signifie montagne, colline. Cette étymologie nous renseignerait
alors sur les pousses de myrtille qui évolueraient sur les versants de
la ville (ou alors sur l'un des épisodes marquants de son histoire). La
ville est l'ancienne résidence du comte palatin, l'un des sept Princes-Electeurs du Saint Empire romain germanique.
KARLSRUHE |
Le blasonnement officiel est : "De
gueules à la bande d'or, chargée avec le mot FIDELITAS de sable, et
côtoyée d'un cotice d'argent". Cependant, sur la fève, il n'y a pas de cotice d'argent et l'inscription n'est pas de sable.
Le
Comte (Markgraf en allemand) Charles-Guillaume de Bade-Durlach fonda la
ville de Karlsruhe le 17 juin 1715 en posant la première pierre du
château dans la forêt, aux abords de Durlach. C'est aussi lui qui donna son nom à Karlsruhe (Karl : Charles ; Ruhe :
le repos).
Après
sa fondation, Karlsruhe devint la résidence des margraves de
Bade-Durlach, ainsi que des grands-ducs de Bade à partir de 1806.
COLMAR |
Parti de gueules et de sinople à la masse d'armes d'or posée en barre brochant sur le tout.
Le plus ancien sceau de la ville, utilisé en 1214, fait apparaître
les armoiries sous la forme de trois manches munis de boules posées en
pal au-dessus du lion de Hohenstaufen.
Depuis 1425, la masse d'armes figure sur le sceau du tribunal. Lors
de la confection de "l'Armorial général" sous Louis XIV, on combina les
anciennes armes avec le rouge et le vert, couleurs de la ville utilisées
pour les habits de livrée du personnel municipal.
CONSTANCE |
D'argent à une croix de sable au chef de gueules.
Les armes datent du début du 14ème siècle. La croix représentée dans le blason est celle de l'abbaye du Hochstift de Konstanz.
Le
chef rouge a été ajouté en 1417 par le Roi Sigmung pour symboliser la
liberté accrue de la ville. Le blason n'a pas changé depuis.
La
ville tient son nom de l'empereur Constance Chlore. Elle fut ville
impériale et eut un évêché souverain. Constance
fut mise au ban de l'empire par Charles Quint en 1548, et intégrée aux
possessions autrichiennes. Elle fut cédée en 1806 par l'Autriche au grand-duc de Bade.
LORRACH |
Le blason montre une alouette aux couleurs de Baden. La forme et la taille de l'alouette ont changé au fil du temps.
Depuis le début des années 1960, le blason présente une variation très moderne de l'alouette.
La commune a reçu le droit de ville en 1682, de Friedrich Magnus de Bade-Durlach.
Lörrach est une ville du sud-ouest du Bade-Wurtemberg située dans la banlieue de Bâle. C'est la principale ville du district du même nom. Elle est située à proximité de la Forêt-Noire et du Rhin.
MANNHEIM |
D'or au crampon (wolfsangel) de gueules posé en pal.
Cette fève présente une version différente du blason de Mannheim établi en 1896
et approuvé par le grand-duc de Bade. Son blasonnement est : "Parti, en
1 d'or au crochet de loup de gueules posé en pal, et en 2 de sable au
lion d'or armé, lampassé et couronné de gueules."
Le 24 janvier 1607, Mannheim a reçu les privilèges de ville (Stadtprivilegien).
Le projet initial d'un réseau de rues perpendiculaires pour la ville et
la forteresse a été conservé jusqu'à aujourd'hui, d'où le surnom de la
ville : "Die Quadratestadt" (la ville quadrillée).
MULHOUSE |
D'argent à une roue de moulin à huit aubes de gueules.
Les armes de Mulhouse représentent la Roue de Mulhouse. C'est en fait la roue d'un moulin à eau, la ville ayant été fondée, d'après la légende, autour d'un moulin à eau.
Le nom alsacien de la ville, Milhüsa signifie la maison du moulin.
Le drapeau mulhousien est flammé de vingt pièces rouges et
blanches avec un canton armorié qui reprend la Roue de Mulhouse. Il fut
le drapeau officiel de la République de Mulhouse jusqu'à la Réunion en 1798.
OFFENBURG |
Offenburg signifie "chateau ouvert", comme le montrent les armes de la ville.
La première mention de la ville apparaît en 1148, année où elle fut fondée par les ducs de Zähringen. En 1240, l'empereur Frédéric II l'élève au rang de ville libre d'Empire.
En 1689, elle est rasée par les troupes de Louis XIV durant la guerre de la ligue d'Augsbourg qui ravage le Palatinat et une partie du Pays de Bade.
Les guerres napoléoniennes entraînent le recul des Habsbourg et la ville est rattachée au grand duché de Bade en 1803.
PFORZHEIM |
On ne connaît que partiellement la
signification du blason de Pforzheim. Les couleurs d'argent et d'azur
sont celles du drapeau de la ville. La barre inclinée sur fond d'or
symboliserait les propriétaires de la ville. Elle est probablement
inspirée des armes de Baden. Les
couleurs d'argent et d'azur sont aussi les couleurs de la famille
Wittelsbach., qui a gouverné le Pfalz.
La maison de Wittelsbach se scinda en deux lignes au XIVe
siècle, les possessions de Louis II de Bavière, comte palatin, étant
partagées entre ses deux fils : la branche aînée Rodolphine reçut le
Palatinat du Rhin et la branche cadette Ludovicienne eut la
Bavière.
RIBEAUWILLE |
D'argent à la main bénissant de carnation posée en pal et habillée d'azur, accompagnée de trois écussons de gueules, deux et un.
Le nom de la ville apparaît au VIIIème siècle sous le règne de Pépin le Bref sous la forme latinisée Radbaldovillare. Il s'agit de la propriété terrienne (villare) d'un certain Radbaldus, nom de personne de type germanique que l'on rencontre également dans Ribemont-sur-Ancre (Somme).
Par un document datant de 1084, l'empereur Henri IV de Franconie fait don d'une terre appelée Rapoldestein à l'évêque de Bâle. Le nom devient Rappoltsweiler, "weiler" signifiant "hameau" en allemand.
SELESTAT |
D'argent au lion couronné de gueules.
Le lion couronné apparait pour la première fois sur des sceaux secrets de la ville du XVème siècle.
La légende raconte que la ville a été fondée par le géant Sletto, d'où le nom allemand de Schlettstadt.
L’expansion de la ville débuta au XIe siècle lorsque Hildegarde de Buren, mère du premier des Hohenstaufen, grand-mère
de l'empereur Frédéric Barberousse, y fonda une église. Ce prieuré
dirigea la ville jusqu’à ce que Frédéric II de Hohenstaufen accordât le statut de ville libre à Sélestat en 1217.
STRASBOURG |
D'argent à la bande de gueules (le champ diapré).
Les armes de Strasbourg sont le résultat d'une inversion des couleurs du blason de l'évêque de Strasbourg à l'issue de la révolte des bourgeois de la ville au Moyen Age
qui ont pris leur indépendance face à la tutelle de l'évêque. Celui-ci
conserva néanmoins son pouvoir sur la campagne environnante.
Pendant
le Premier Empire, le blasonnement de Strasbourg était : "D'azur diapré
d'or à la bande d'argent, au chef de gueules chargé de trois abeilles
d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire".
VILLINGEN |
Parti d'argent et d'azur à l'aigle de gueules brochant sur le tout.
La ville a fusionné en 1972 pour devenir Villingen-Schwenningen, changeant alors de blason.
Villingen a appartenu à l'Autriche antérieure pendant environ 500 ans. C'est en 1806 qu'elle rejoint le Bade.
WALDSHUT |
En 1468, les armes de la ville montrent un lion couronné de Habsburg, tenant une épée. Le nouveau blason de 1528 persista jusqu'au XXème siècle.
Les cachets anciens montrent déjà un gardien forestier (waldhüter), largement utilisé comme symbole officieux de la ville, et appelé localement le petit homme bleu. En 1918, la ville a décidé d' utiliser l'homme bleu sur un blason doré.
Selon la légende locale, la ville a obtenu son nom et son blason en offrant de l'argent. Un petit homme espiègle, sortant de la forêt, est apparu et a dit : "je mets cet argent dans mon chapeau et la ville s'appellera Waldshut (le châpeau forestier)".
WISSEMBOURG |
De gueules au château coulissé d'argent, ouvert du champ, ajouré et maçonné de sable.
L' abbaye Saint-Pierre-et-Saint-Paul est fondée sur le site au VIIème siècle par des nobles austrasiens sur une île de la Lauter. Saint Pirmin y a introduit la règle de Saint Benoît. Elle s'élèva bientôt à la tête d'un vaste domaine de plus de 200 km², et s’enrichit au point de devenir l’abbaye la plus riche d'Alsace et d'obtenir le rang de principauté en 974.
De 1485 à 1503 Jean de Dratt
tyrannisa les habitants de Wissembourg. Il est à l'origine de la
légende de Hans Trapp (nom alsacien du Père Fouettard, Père La Pouque en
Normandie, Rubelz en Lorraine germanophone).
SAVERNE |
D'or à la bande de sable chargée d'une licorne bondissante du champ, accornée et onglée d'argent.
La licorne des armes a été empruntée à un sceau de la ville datant du XIVème siècle. Elle est représentée aujourd'hui en statue sur la place de la ville.
La licorne, animal fabuleux, est la farouche gardienne de la ville de Saverne.
Elle aurait été choisie comme emblème par les savernois, soit pour
sa pureté, soit pour son courage.
Selon une autre version, une licorne aurait trempé sa corne dans l’eau du "Badbrünne" (Fontaine du bain). A travers le Moyen Age, des pèlerins de passage à Saverne emportaient de cette eau salutaire, car on lui prêtait des vertus thérapeutiques.
Selon une autre version, une licorne aurait trempé sa corne dans l’eau du "Badbrünne" (Fontaine du bain). A travers le Moyen Age, des pèlerins de passage à Saverne emportaient de cette eau salutaire, car on lui prêtait des vertus thérapeutiques.
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